Devoirs du medecin
Les médecins sont soumis au code de déontologie des médecins conformément au Décret n° 83-166 du 12 avril 1983 y afférant. Exception est faite des médecins militaires qui sont des officiers soumis au statut général des militaires et aux règles de déontologie propres aux praticiens des armées.
- Devoirs généraux du médecin
- Devoirs du médecin envers le malade
- Devoirs du médecin en matière de médecine sociale
- Devoirs de confraternité
- Devoirs des médecins envers les membres des professions paramédicales et les auxiliaires médicaux
- Obligations des fonctionnaires
- Obligations spécifiques des fonctionnaires des corps de la Santé publique.
SERMENT D’HIPPOCRATE
C’est le serment traditionnellement prêté par les médecins avant de commencer à exercer. Il peut être considéré comme le principe de base de la pratique médicale, car il fixe un cadre éthique à l’intervention du médecin, sans toutefois posséder précisément la moindre valeur juridique. Il a pour attribution principale de marquer le passage du statut d’étudiant à celui de médecin.
DÉCLARATION DE GENÈVE
AU MOMENT D’ÊTRE ADMIS COMME MEMBRE DE LA PROFESSION MÉDICALE:
JE PRENDS L’ENGAGEMENT SOLENNEL de consacrer ma vie au service de l’humanité;
JE TÉMOIGNERAI à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus;
J’EXERCERAI ma profession avec conscience et dignité;
JE CONSIDÉRERAI la santé de mon patient comme mon premier souci;
JE RESPECTERAI les secrets qui me seront confiés, même après la mort du patient;
JE MAINTIENDRAI, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale;
MES COLLÈGUES seront mes frères;
JE NE PERMETTRAI PAS que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient;
JE GARDERAI le respect absolu de la vie humaine dès son commencement, même sous la menace et je n’utiliserai pas mes connaissances médicales contre les lois de l’humanité;
JE FAIS CES PROMESSES solennellement, librement, sur l’honneur. »
Ce serment moderne s’inspire du texte d’origine et a été adopté par la deuxième assemblée générale de l’Association Médicale Mondiale à Genève en 1948.